Les engagements de la GEN en faveur des femmes
Engagée en faveur de la mixité et convaincue que la diversité est source d'innovation, la GEN s'implique dans plusieurs collectifs et associations, et soutient les initiatives visant à attirer et former plus de femmes aux métiers du numérique.

Comment la GEN agit pour une meilleure mixité dans le numérique ?
En développant un réseau de formations certifiantes ouvertes à tous et à TOUTES !
Engagée en faveur de la mixité et convaincue que la diversité est source d'innovation, la Grande Ecole du Numérique a pour ambition de former plus de de femmes au sein de ses formations labellisées. En 2022, 27% des apprenantes étaient des femmes qui ont donc pu bénéficier d’une formation numérique et se former à des métiers de la programmation, du développement web ou de l’administration de réseaux. Leur salaire suite à cette formation est équivalent à celui des hommes et leur profil est très recherché par les entreprises qui cherchent à inclure plus de diversité et de mixité dans leurs équipes Tech.
Les formations labellisées GEN sont accessibles sans pré-requis et sont dispensées sur l'ensemble du territoire. Certaines formations sont même dispensées exclusivement en ligne, permettant un accès depuis n'importe quel poste connecté.
Trouver une formation labellisée GEN près de chez vous
En s'impliquant dans plusieurs collectifs et associations, et en soutenant les initiatives visant à attirer et former plus de femmes aux métiers du numérique.
GEN est membre du collectif Femmes@numérique, au côté de 50 associations et 42 entreprises engagées dans la mixité et qui visent à promouvoir la place des femmes dans le secteur du numérique. |
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La GEN a signé le Manifeste pour un monde digital inclusif lancé par La Journée de la Femme Digitale qui pousse les femmes à innover et à entreprendre grâce au digital. |
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La GEN participe aux ateliers de réflexion sur la mixité dans les STIM (Sciences, Technologie, Ingénierie, Mathématiques) organisés par le cabinet d'études Global Contact. |
Retrouvez les prises de paroles de la Grande Ecole du Numérique sur le sujet des femmes et du numérique :
- Samia Ghozlane : “Se priver des femmes dans le numérique, c'est comme ne voir que d'un seul œil” (Acteurs publics) : Revoir l'émission
- Journée de la Femme Digitale : Elles forment aux grands enjeux de demain - Samia Ghozlane et Orélia Sokambi : Revoir la vidéo
Il faut agir sur plusieurs fronts :
- L’école au sens large depuis l’école primaire jusqu’à dans les universités et les écoles d’ingénieurs et la formation continue.
- Les médias pour lutter contre les stéréotypes et permettre à plus de femmes qui ont réussi dans le secteur du numérique de prendre la parole en tant qu’experte et jouant ainsi des rôles modèles
- Les stratégies de recrutement des entreprises qu’elles soient du secteur privé ou publique et pas uniquement le secteur numérique puisque le digital est présent dans tous les secteurs d’activités économiques.
- Les états et gouvernements dans une logique de politique publique volontariste en faveur d’une meilleure mixité dans ce secteur.
L’école a un rôle à jouer afin de démystifier la technologie
L'école a notamment un rôle à jouer pour casser la dichotomie : aux garçons, les métiers techniques et aux filles les métiers plus liés au soin.
Par exemple, l’apprentissage du code dès l’école primaire via Minecraft montre que les petites filles sont tout autant intéressées et compétentes que leurs camarades garçons. Le code est un outil social qui permet de créer.
On code avec les autres, pour les autres et cela quel que soit son genre
En France, une filière « sciences numériques et technologie» a été ouverte au lycée. L’objectif est que les filles se sentent plus légitimes à poursuivre dans ce cursus car aujourd’hui il y a seulement 27 % d’étudiantes dans les écoles d’ingénieurs alors qu’elles sont majoritaires à obtenir un bac scientifique. Mais les résultats vont sûrement évoluer car à la rentrée 2019, seulement 2,6% de filles de la classe de seconde ont choisi la spécialité Numérique et Science Informatique en classe première, versus 15,2% des garçons.
Les universités « Tech » et les grandes écoles d’ingénieurs, doivent être plus inclusives et travailler réellement leurs campagnes de recrutement pour attirer plus les jeunes femmes dans les différents parcours. Dans ce contexte, le gouvernement Français a fait « de la féminisation des études scientifiques une priorité, en fixant un quota de 40 % de filles dans les filières scientifiques ».
Toutes ces actions mises en œuvre portent leur fruit comme le montre Isabelle Collet, chercheuse sur deux expériences qui ont su renverser la tendance. L'une en Norvège, l'autre aux États-Unis.
- L'université Carnegie-Mellon, en Pennsylvanie, est passée dès le début des années 2000 de 7 à 40 % d'étudiantes dans la filière informatique. Ils ont repensé les modalités de recrutement, embauché plus d’enseignantes et d’assistantes. Ils ont mis en place des cours sur le genre, et ont fait comprendre aux jeunes filles qu’elles avaient leur place et étaient légitimes dans la filière IT de cette université.
- En Norvège, l'université de Trondheim, pour passer à 40 % de femmes parmi les élèves en informatique, a ouvert trente places supplémentaires réservées aux femmes. Ce quota a été transitoire, car vingt ans après sa mise en œuvre, il n’est plus nécessaire.
Les quotas, en général, suscitent de la méfiance, mais en l'occurrence, l’instauration d’une politique de quotas a également démontré son efficacité. Une fois l’objectif de mixité atteint, les quotas peuvent être supprimés.
Les médias et l’importance des femmes rôles modèles
Les articles de presse, les programmes de télévision, les films au cinéma participent à véhiculer de nombreux stéréotypes, reflet d’une société.
Donner à plus de femmes expertes la parole dans les médias, avoir des séries à la télévision où les femmes ne sont pas une caricature de leur homologue geek masculin comme par exemple dans les séries « NCIS avec Abby Sciuto ou Esprits criminels avec Penelope Garcia ».
En France, une majorité des acteurs du numérique, des médias, de l’éducation, de la politique s’accordent par exemple pour qu’aucune table ronde ne soit organisée sans la présence d’une femme.
Les rôles modèles sont l’illustration la plus concrète, la plus convaincante et la plus séduisante pour les femmes qui n’osent se lancer dans des carrières scientifiques, numériques.
En France, de grandes campagnes de sensibilisation ont lieu régulièrement, elles s’appuient sur un formidable réseau d’associations de femmes (plusieurs centaines existent) : entrepreneuses, ingénieures, mathématiciennes, etc.
Ainsi les campagnes de communication de la fondation Femmes @Numérique, collectif comprenant des associations comme Cyberelles, engage une démarche volontariste pour promouvoir la place des femmes dans le secteur du numérique.
Quant à « La journée de la femme digitale (JFD) » organisée chaque année, elle a lancé un Manifeste pour un monde digital inclusif qui considère que le digital a le pouvoir d’accélérer l’égalité entre les femmes et les hommes.
Le rôle des entreprises et de l'Etat
Les entreprises doivent aussi revoir leurs stratégies de recrutement qu’elles soient privées ou publiques et favoriser davantage la mixité et la diversité ; ingrédients indispensables pour leur innovation et leur développement.
Les recruteurs recherchant des compétences Tech doivent être vigilants, par exemple à :
- lutter contre les biais de genre lors des tests d’entrée
- créer un cadre de travail accueillant et respectueux des femmes
- valoriser les diversités des parcours
- offrir des perspectives d’évolution et de promotion attractives et équivalentes à celles des hommes
Les Etats et leur gouvernement ont aussi les moyens d’agir pour une meilleure mixité dans le numérique cela peut être via des actions de politiques publiques offensives
Par exemple, l’intégration de mesures coercitives au bilan des entreprises en ce qui concerne la parité et l’égalité salariale, au même titre que la responsabilité sociétale des entreprises - la RSE a permis d’obtenir des résultats.